En revanche, avec un peu d’astuce et quelques calculs trigonométriques, la construction des “ressorts double action” (double action car actif tant en compression qu’en extension) est tout à fait envisageable.
Un piston emprisonne à l’une de ses extrémités un ressort encadré de 2 rondelles en delrin qui coulissent librement mais viennent cependant en butée sur 2 écrous.
Cet ensemble est glissé dans le corps du dispositif, qui présente également 2 butées sur lesquels viennent reposer les 2 rondelles en POM.
Lorsque l’on appuie sur le piston, l’écrou le plus proche entraîne la rondelle qui vient comprimer le ressort, retenu à son autre extrémité par la rondelle en POM en appui sur la butée arrière du corps ; cinématique similaire lorsque l’on tire.
Pour obtenir une course bien rectiligne et un glissement souple, l’axe du piston est glissé dans sa partie supérieure dans un tube qui coulisse dans une bague en POM immobilisée dans le tube grâce à 2 cales cylindriques ; le guidage est donc assuré par les 2 rondelles qui encadrent le ressort, et cette troisième bague.
Le tout est réalisé avec quelques morceaux de tubes de cuivre et d’alu, de la tige filetée, des rondelles de POM, 2 chapes et des capuchons de plomberie pour refermer le corps.