Nouveaux panels – v2

Les panels du simu, c’est ce qui va faire tout le réalisme du cockpit, c’est le premier chalenge pour chaque constructeur de simu.

La première version du simu est entièrement équipé de panels DIY, ce qui au départ était loin d’être évident, tant les outils étaient encore rudimentaires ! Mais la ressemblance a été au rendez-vous.

Vient ensuite le souci d’approcher au plus près de la réalité, d’obtenir un rétro-éclairage intégré, de simplifier les câblages …

J’ai exploré de nombreuses pistes (voir par exemple “Panels et rétro-éclairage” et “Panels et rétro-éclairage – suite“), on peut désormais obtenir des résultats très satisfaisants ; mais ça devient un vrai métier, il faut de nombreux équipements et outils, de la place et énormément de temps ; c’est d’ailleurs pour cela que sont apparus des fournisseurs très pointus dont les réalisations ressemblent bien aux originaux.

Pour la seconde version du simu, j’ai décidé d’acheter des panels OEM (Skalarki), ce qui d’une part me permettra d’atteindre un résultat satisfaisant, et surtout me laissera le temps pour m’occuper de tous les autres aspects du simu, et d’en profiter !

1 - L'over-head (OVH) :

J’ai carrément acquis l’OVH Skalarki entier, plutôt que les panels séparément, l’ensemble constituant un tout P&P, dans un boitier contre-plaqué/tôle alu recouvert de skaï, avec les panels disposés sur 3 plans dont les 2 latéraux sont inclinés, comme le “vrai”. Je pensais ainsi me simplifier les choses, en m’évitant la fabrication du cadre supportant les panels, ses innombrables taraudages et ses 2 plans inclinés.

L'overhead Skalarki dans son coffret d'origine

Mais une péripétie imprévue est survenue ! L’OVH doit s’intégrer dans le toit, raison qui m’a conduit à refaire complètement ce dernier (voir “Le shell“) ; au moment où j’ai réalisé cette évolution, j’avais en tête d’acquérir un OVH “Homecockpit”, et me suis donc fié aux dimensions de ce dernier ; or l’OVH Skalarki mesure près d’un cm de plus en largeur, et ne peut s’insérer dans mon toit! ce dernier n’est pas vraiment modifiable.

Plutôt que de refaire un nouveau boitier, j’ai opté pour la transformation de l’existant, en conservant sa géométrie globale :
– démontage complet des panels et des alimentations, le câblage interne est propre et bien repéré, le panel “Fire” regroupe tous les câbles en provenance des autres panels – une à deux nappes pour les signaux, un câble pour le rétro-éclairage, connexions vers les alimentations et vers la carte interface avec l’extérieur.
– décollage du skaï, opération essentiellement mécanique (très faible efficacité des dissolvants, donc gros bras, pinces, grattoirs, papier de verre, …).
-réduction de l’épaisseur des flans : il me faut retirer 3mm sur chaque flan, contreplaqué de bonne qualité : je réalise l’opération à l’aide d’une défonceuse montée sur table, délicat mais efficace.
– mais là, nouvelle difficulté, car le coté avant de l’OVH (coté panel “Fire”) est réalisé en tôle d’alu pliée, et fixée sur les flancs, coté externe ; et donc, une fois le désaipaississage des flans réalisé, cette tôle se retrouve “en l’air” ! Donc fraisage de 4 pates en alu, pour assurer la liaison tôle alu/flans.

 
Consolidation de la partie avant, charnières dégondables

– l’OVH va être fixé au toit via 2 charnières fixées sur cette tôle avant ; elle est trop frèle pour supporter le poids de l’OVH, je la double avec une tôle alu de 10 mm.
– les 2 charnières avant sont fraisées dans de l’alu de 15, axes en laiton ; ces charnières sont dégondables, les 2 parties femelles sont fixées sur une traverse alu à l’avant du toit.
– Et enfin, ré-aménagement intérieur, transfert du pcb interface initialement placé sur le flan arrière vers le fond, découpe d’une grande partie du fond, remplacé par une plaque légère de mdf (allégement de l’ensemble), puis réhabillage du tout, baguette sur les champs des flans, peinture noire, …

L'overhead en place dans le toit, charnières dégondables à l'avant, pattes en S à l'arrièret

L’installation, ou la dépose, de l’OVH dans le toit ne prend pas plus d’une minute : 2 pattes en S retiennent l’arrière de l’OVH dans le toit, une fois retirées l’OVH est suspendu verticalement, retenu au toit par les 2 charnières dégondables. Raccordement par un câble 220V et un câble USB.

2 - Le glareshield :

Le FCU Skalarki est une belle pièce qui intègre les 2 EFIS latéraux ; je n’avais pas prévu 2 EFIS (le simu est mono-poste), mais nécessité fait loi ! Cet ensemble est protégé à l’arrière par un très beau fond en alu massif fraisé, vraiment impressionnant.

Il dispose de connecteurs latéraux destinés au branchement des panels latéraux du glareshield ; je comptais utiliser mon propre panel, mais le brancher sur le FCU annulerait la garantie, j’ai donc aussi acquis un panel latéral gauche.

Il est également fourni avec 2 potentiomètres à fixer sous le glareshield, pour ajuster la luminosité du rétro-éclairage et celle des afficheurs digitaux).

Les dimensions de cette pièce ne sont absolument pas compatibles avec le glareshield initial, il faut donc en produire un nouveau – boiter et casquette. Cet ensemble vient s’encastrer par simple pose sur le MIP. 

 
Le nouveau glareshield, FCU/EFIS et left panel

L’installation, ou la dépose, du glareshield ne prend pas plus de 30 secondes, raccordement par un câble/alim 220V/12V et un câble USB.

La place disponible sur la droite du FCU accueillera un panel utilitaire (repoussage, fuel, musique d’ambiance, …), pilotée par la carte IO32 (EFDE) qui équipera le MIP v2.

Le nouveau glareshield ; un panel utilitaire viendra compléter la partie droite vacante

3 - Le pedestal :

Voici le pedestal v1 : MCDU Opencockpit, les panels et le TQ sont tous DIY ; il présente 2 panels utilitaires, les autres panels sont tous fonctionnels, et animés grace à un ensemble de cartes opencockpit mues par SIOC. 

L'ancien pedestal s'écarte sensiblement de la réalité

Pour la v2, l’objectif est de se rapprocher bien plus de la composition d’un pedestal réel, avec adaptations “monoposte” pour faire avec la largeur max disponible, qui n’autorise que deux rangées de panel.

Là aussi, j’ai opté pour du matériel Skalarki, ce qui va donc comprendre :
– le MCDU (P&P),
– Le RMP (P&P),
– le panel Audio (P&P),
– les panels ECAM, switching, flood et TCAS, qui constituent un ensemble P&P, ce sont le panel ECAM et un PCB dimmers qui centralisent les connexions,
– le panel radar (P&P),
– et un ensemble “low pedestal” avec spoilers, flaps, trim, parking brake, le tout P&P.

En revanche, je conserve mon TQ et mon panel Engine (dont il faudra que j’adapte légèrement la géométrie).

Les dimensions du nouveau pedestal sont bien sur différentes de celles de l’ancien, donc nouveau meuble.

Le principal chantier est celui des 2 cadres qui vont accueillir les panels ; plutôt que de les réaliser en cornières alu, dont l’épaisseur est vraiment faible pour des taraudages m4, je préfère employer des étirés alu de 10×20, avec des encastrements fraisés pour une bonne rigidité.

Les 2 cadres sont simplement encastrés au dessus du meuble, maintenus par les bordures latérales.

Le pedestal : mdf et cadre alu étiré 10x20, skaï sur les bordures

L’équipement électronique de l’ensemble se compose :
– pour le matériel Skalarki de 2 alimentation 12 et 15v, une carte dimmers, et un hub USB 7 ports,
– pour le TQ et le panel Engine, d’une carte IO32 (EFDE), également connectée sur le hub,
– le TQ requiert également une alimentation 24v, une carte Arduino et un driver de moteur pàp, pour la motorisation du trim.

 

Le nouveau pedestal : l'intégralité des instruments/panels pour 1 seul pilote

Dans cette configuration, le TQ v1 est toujours là, dans l’attente de la finalisation du TQ v2 (il manque les 3 bandes de rétro-éclairage cylindriques supérieures, je n’ai toujours pas trouvé comment les graver … sauf à procéder comme sur le panel flaps, en réalisant les gravures sur une fine lame de PMMA, collée ensuite sur des secteurs massifs en PMMA – procédé imparfait mais je n’ai pas trouvé mieux).

4 - Le MIP :

Dernière étape, encore en gestation (2020) ; le MIP du nouveau shell est prêt, toutes faces avant facilement déposables.

Ce seront des instruments (instruments de secours) DIY, la difficulté réside dans la faible épaisseur d’encastrement (6 mm) ; en version 1, j’ai un peu contourné le sujet en simplifiant ces instruments, de façon à n’utiliser que des switchs poussoirs, qui s’intègrent assez facilement dans une épaisseur de 6 mm.

Les instruments v2 devront apporter plus de réalisme.

La distribution des instruments restera peu orthodoxe, du fait de la configuration mono-poste du simu ; outre les PFD, ND, E/WD et SD, elle devrait comprendre :
– les hauts parleurs latéraux,
– le panel éclairage gauche,
– Landing gear et Auto Brk,
– triple break,
– les instruments de secours (liste pas encore arrétée, instruments “soft”),
– un instrument genre DCDU (écran + clavier) pour le pilotage de Radar contact.

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