Le sommet de l'iceberg :
La partie visible du simu, ce sont le cockpit (le “shell”), tous les panels et instruments, ainsi que le système d’affichage ; pour des raisons d’encombrement, mon simu est mono-poste, mais il occupe tout de même au sol une surface d’environ 3,20m par 2,20m.
J’ai pris beaucoup de liberté avec les dimensions des divers équipements ainsi même qu’avec leur présence (lorsqu’ils ne me semblaient pas indispensables dans le cadre d’une simulation en conditions normales) ; en ce sens, je suis un hérétique ! mais le simu respecte tout de même la philosophie, le style, l’ambiance et surtout les fonctionnalités de l’A320 …
Le shell lui même, entièrement démontable, les divers aménagements intérieurs, le siège, mais aussi l’écran cylindrique 180° sont tous construits à base de panneaux de mdf et de profilés alu ; les aménagements sont constitués de plusieurs caissons empilés, afin de rendre possible le déménagement du simu, ou son évolution par étape.
Les 3 video-projecteurs sont directement posés sur le toit du cockpit ; cela est rendu possible grace à leur ultra-courte focale. L’écran, d’un diamètre de 3m (c’est un minimum au regard de l’encombrement du shell) est fixé au shell de façon à d’une part garantir une géométrie stable pour la projection, et d’autre part permettre un cloisonnement latéral arrière afin de délimiter un espace optiquement clos autour du simu, qui renforce l’immersion.
Tous les panels et instruments sont dotés d’une connectique de type DB, et sont connectés à leur interface par des câbles dédiés ; ces interfaces sont regroupées dans le caisson sur lequel sont montés ces panels : derrière le MIP, au-dessus de l’overhead, dans le pylône central ; ces groupes d’interfaces sont eux-même reliés aux PC via USB ; on obtient ainsi une architecture très modulaire, qui facilite considérablement à la fois le montage et la maintenance.
Dessous, les systèmes :
Mais c’est sous la surface de l’eau que se trouve le gros de l’iceberg ! les systèmes.
3 PC en réseau suffisent à faire voler l’avion, assurer l’interface avec le cockpit et produire 3 vues externes distinctes, avec un niveau de performance satisfaisant : fps supérieur à 30 dans tous les cas, sauf au sol dans les gros aéroports très chargés.
Au plan des matériels, les panels et instruments (essentiellement des switchs, des encodeurs, des potentiomètres, des afficheurs 7 segments et des leds) sont interfacés grace à des cartes IOcards qui assurent entrées et sorties digitales, entrées analogiques et sorties sur afficheurs 7 segments.
La gestion de ces cartes est confiée aux logiciels SIOC et FSUIPC.
Un Arduino a récemment fait son apparition sur le simu (pour le throttle), connection au simu via le trio logiciel C++, LUA, FSUIPC.
Au plan des logiciels, le vol de l’avion et l’affichage des 3 vues externes sont assurés par P3Dv4 (version 64 bits) pour atteindre un bon niveau de performance.
La navigation et les systèmes de l’avion sont confiés à l’excellent (et gratuit) A320 FMGS de Jeehell, nativement en liaison avec P3D et SIOC.
2 instances de P3D sont nécessaires pour la production des 3 vues externes, leur synchronisation est confiée à Wideview.
La mise en forme des vues pour affichage sur écran cylindrique est assurée par Fly elise display pro.
Le PC central, MC2, abrite le serveur P3D, en charge de faire voler l’avion et produire la vue de face, ainsi que le serveur FMGS qui pourvoit à toute l’avionique A320.
Le PC MC3 abrite une seconde instance de P3D, synchronisée sur le serveur, en charge de produire les 2 vues latérales.
MC1 abrite le client FMGS, qui anime les panels/instruments de l’A320.
Les 2 PC MC3 et surtout MC2 demandent une CPU puissante afin de garantir un fps au moins égal à 30, nécessaire au bon fonctionnement de FMGS ; il en est de même pour leur carte graphique, que P3D met à profit pour optimiser les performances.
Le PC MC1 suffit à faire fonctionner le client FMGS en configuration mono-poste, y compris l’affichage du radar sur le ND.