Architecture des logiciels

Les systèmes d'exploitation :

Les 3 PC tournent sous windows : le serveur (MC2) sous W10 64 bits (W10 car le hardware l’impose), le client P3D (MC3) sous W7 64 bits, et le client A320 FMGS (MC1) sous W7 pro 32 bits.

A l’usage, la cohabitation des ces divers OS est harmonieuse ; il faut cependant veiller à “museler” les mises-à-jour automatiques, elles m’ont régulièrement engendré de sérieux problèmes (c’est particulièrement le cas avec W10). Je ne mets à jour les OS que de temps en temps, après de lourdes mais nécessaires sauvegardes. En règle général, et ne volant pas en réseau, je déconnecte carrément le réseau du simu du reste du monde ..

5 logiciels majeurs : P3Dv4, A320 FMGS, SIOC, Wideview et Fly elise
3 systèmes d'exploitation coexistent sans difficulté

2 instances de P3Dv4 pour afficher les vues externes :

Au cœur de l’architecture, P3Dv4 (ou suivant, l’important est qu’il s’agisse d’une implémentation 64 bits) fait voler l’avion, et produit les vues externes.
– Une première instance sur MC2 joue le rôle de serveur ; elle produit la vue de face, et dispatche position et attitude de l’avion vers une seconde instance de P3D, sur MC3, qui, en mode esclave, produit les vues de gauche et de droite.
– La synchronisation des 2 instances de P3D est confiée à Wideview (existe en version 64 bits), implanté sur MC2 et MC3 : cette application est finement paramétrable, l’opération s’avère simple et efficace ; son overload (charge supplémentaire induite) est minime. Un logiciel complémentaire, Widetraffic, permet de synchroniser le traffic entre les diverses vues.

A320 FMGS, une avionique gratuite :

La seconde composante essentielle est A320 FMGS (son auteur : Jeehell), qui pourvoit à l’avionique de l’A320 et assure la navigation de l’avion ; il s’agit d’un magnifique logiciel gratuit, et désormais bien abouti ; à ce jour (fin 2018) il est toujours en développement. Ce logiciel, qui communique nativement avec P3D, est hautement modulaire : il est composé d’un serveur, installé sur la même machine que le serveur P3D, et de nombreux modules installés sur le client A320 FMGS (MC1), qui communiquent avec le serveur via  WideFMGS.

Ce logiciel est interfacé aux divers panels et instruments de l’avion grâce à une programmation en  langage SIOC entièrement paramétrable : il suffit, grâce à une interface graphique qui reprend tous les panels, d’indiquer les références de chaque entrée et sortie correspondante pour ensuite générer automatiquement le programme SIOC.

SIOC assure l'interface avec le cockpit :

La troisième composante indispensable est SIOC, installé sur le serveur MC2 ; il s’agit d’un langage de script événementiel simple qui permet de contrôler les Iocards ; peu gourmand, il est nativement utilisé par A320 FMGS, mais il est possible d’y rajouter ses propres scripts ; sur mon simu, j’ai placé sous contrôle de SIOC :
– la radio.
– le transpondeur.
– le trim latéral.
– chrono et DDRMI.
– un panel auxiliaire de switch utilitaires.
– la génération de l’habillage sonore du cockpit en fonction des diverses phases de vol.

Sur la version précédente du simu, en 32 bits, j’utilisais également AES pour l’animation au sol, et Radar contact pour l’ATC ; je n’ai encore trouvé leur équivalent 64 bits.

2 instances de Fly elise pour l'écran courbe :

Enfin, l’utilisation d’un écran courbe impose un dernier logiciel, Fly elise display pro, en 2 instances sur le serveur et sur le client P3D ; ce logiciel permet de corriger les déformations géométriques induites par la projection des video-projecteurs sur un écran courbe, et d’assurer un raccordement au pixel près des 3 vues  (l’utilisation de ce logiciel est grandement facilitée par le recours à un pointeur laser).

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